Des étoiles filantes comme s’il en pleuvait
En tournant autour du Soleil, la Terre traverse chaque année les mêmes zones de poussières essaimées par des comètes lors de leurs incursions dans le Système solaire interne.
Ce sont ces poussières qui, en traversant notre atmosphère, produisent ces phénomènes lumineux appelés météores ou plus communément étoiles filantes.
C’est ainsi que se répètent les pluies d’étoiles filantes, plus ou moins intenses, selon les années.
La plus célèbre de ces pluies :
La plus célèbre de toutes les pluies d’étoiles filantes se produit en été, il s’agit des Perséides, du nom de la constellation où se situe son radian, mais ce n’est pas la plus importante.
La plus importante :
La plus importante des pluies d’étoiles est sans aucun doute la pluie des Géménides visible en décembre.
D’autres pluies comme les Léonides, en novembre, peuvent être très spectaculaires, en 1833 et 1966 par exemple, le flux de météores dépassait les 150.000 par heure.
Ci-dessous : les 7 pluies d’étoiles filantes les plus spectaculaires sur une année
1 – Les Quadrantides – pic d’activité le 3 janvier
Ce n’est pas l’essaim météoritique le plus populaire de l’année, sans doute parce qu’il est actif durant les nuits froides du début de l’hiver, entre le 28 décembre et le 12 janvier.
Lors de son pic d’activité, cette pluie peut cependant afficher un taux de 25 météores par heure, à une vitesse moyenne de 41 km/s.
Cet essaim provient de la comète 2003 EH1 et peut-être aussi de 96P/Machholz.
2 – Les Lyrides – pic d’activité le 22 avril
On peut les voir surgir, loin de toutes pollution lumineuse, en direction de Véga (constellation de la Lyre), entre le 14 et le 30 avril.
On peut alors observer une 20e d’étoiles filantes à l’heure à une vitesse moyenne de 50 km/s.
Les Lyrides sont associées à la comète C/1861 G1 Thatcher dont la période orbitale est de 415 ans.
3 – Êta Aquarides – pic d’activité le 6 mai
C’est au cœur du printemps, entre le 19 avril et le 28 mai, que se manifestent les Aquarides.
Le radiant de l’essaim météoritique se situe dans le Verseau, constellation assez basse au-dessus de l’horizon.
Au plus fort de son activité, dans la nuit du 6 au 7 mai, il pleut environ 30 météores par heure.
Tenez-vous prêt à les observer : il y a parfois de belles surprises comme en 2013, avec 140 météores par heure.
L’essaim météoritique des Aquarides est approvisionné par la très célèbre comète de Halley à chacun de ses passages tous les 76 ans.
4 – Les Perséides – pic d’activité le 13 août
La pluie d’étoiles filantes des Perséides est assurément la plus célèbre de l’année. Notamment parce qu’elle est visible durant les belles soirées d’été et qu’elle est l’une des plus actives.
Le radiant des Perséides est dans la constellation de Persée. Les Perséides forment une pluie importante qui s’étend du 17 juillet au 24 août avec un taux horaire de 120 météores.
Cet essaim météoritique est alimenté par la comète 109P/Swift-Tuttle (période: 133 ans)
5 – Les Orionides – pic d’activité le 21 octobre
C’est au milieu de l’automne que l’essaim météoritique alimente cette pluie de météores qui débute vers le 2 octobre et s’achève un mois plus tard, le 7 novembre.
C’est entre le 21 et le 22 octobre que l’activité est la plus forte avec une 20e de météores par heure avec une vitesse moyenne de 66 km/s
La comète de Halley est à l’origine des Aquarides du printemps et des Orionides.
6 – Les Léonides – pic d’activité le 17 novembre
L’essaim météoritique des Léonides, qui s’étend du 6 au 30 novembre, fait preuve d’une activité très variable selon les années.
Au plus fort, généralement dans la nuit du 17 au 18 novembre, le taux horaire est de 10 à 20 météores. Mais il arrive, comme en 1833, 1866 ou 1966, que la pluie se transforme en tempête, avec plus de 1000 météores en une nuit.
Le radiant des Léonides est situé dans le Lion.
7 – Les Géminides – pic d’activité le 14 décembre
La pluie d’étoiles filantes des Géminides est une des plus importantes – si ce n’est la plus importante de l’année.
Active en hiver, entre le 7 et le 17 décembre, elle promet un taux horaire de 60 à 75 météores au plus fort, entre le 13 et le 14 décembre.
Les bonnes surprises sont nombreuses. En 2017 par exemple, plus de 150 étoiles filantes furent dénombrées en une heure.
Les géménides sont alimentées, selon toute vraisemblance, par 3200 Phaéton (une ancienne comète ?),